Budget 2026 du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement adopté : Une augmentation historique de 79,53 % au service de la souveraineté hydrique
- Le Patriote

- 12 nov.
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Défendu avec conviction par le Ministre Cheikh Tidiane Dièye, ce budget a été examiné par la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire, élargie aux Commissions du Développement rural et du Développement durable et de la Transition écologique. Cette adoption unanime reflète le consensus parlementaire autour d'une vision ambitieuse pour la gestion des ressources en eau, pilier essentiel de la refondation nationale impulsée par le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et le Premier Ministre Ousmane Sonko.
Une adoption parlementaire exemplaire pour une gouvernance inclusive
Les débats, riches et constructifs, ont permis d'harmoniser les perspectives des commissions impliquées, garantissant une approche transversale qui intègre les enjeux ruraux, environnementaux et financiers. Le Ministre Dièye a présenté un dossier technique rigoureux, soulignant l'alignement du budget sur les priorités stratégiques du Plan Sénégal Émergent (PSE) et du Plan Sénégal Durable (PSD). Cette procédure élargie témoigne de la maturité institutionnelle de notre Parlement, capable de conjuguer expertise sectorielle et contrôle budgétaire pour un développement équilibré et soutenable.
Une enveloppe budgétaire en forte progression : De 136 à 244 milliards de FCFA
Les crédits de paiement alloués au Ministère passent de 136 385 454 081 FCFA en 2025 à 244 854 160 962 FCFA en 2026, marquant une augmentation absolue de 108 468 706 881 FCFA, soit une progression relative de 79,53 %. Cette hausse substantielle des autorisations d'engagement (AE) n'est pas un simple ajustement arithmétique ; elle traduit une volonté politique ferme d'accélérer les investissements dans les infrastructures hydrauliques, afin de répondre aux défis croissants de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, particulièrement dans les zones rurales et périurbaines.
Cette enveloppe renforcée permettra non seulement de consolider les acquis des années précédentes, mais aussi d'amplifier les efforts pour une couverture nationale universelle en eau potable d'ici 2030, en ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies.
Des projets structurants au cœur de la stratégie nationale
L'augmentation budgétaire s'explique principalement par l'inscription de nouveaux chantiers d'envergure, destinés à transformer la gestion des ressources hydriques au Sénégal. Parmi les initiatives phares figure le projet de Grand Transfert d'Eau (GTE/ANT), un programme ambitieux de mobilisation des eaux de surface et souterraines pour alimenter les régions déficitaires, favorisant ainsi une répartition équitable et une résilience accrue face aux aléas climatiques.
Un autre volet majeur est la construction d'une usine de dessalement d'eau de mer sur la Grande Côte, qui permettra de diversifier les sources d'approvisionnement et de sécuriser l'alimentation en eau des pôles urbains et industriels du nord du pays. Ces projets, combinés à des programmes d'assainissement et de protection des nappes phréatiques, illustrent une approche holistique où l'innovation technique rime avec préservation environnementale.
Vers une souveraineté hydrique renforcée et inclusive
L'adoption de ce budget 2026 s'inscrit dans une dynamique plus large de souveraineté économique, où l'hydraulique devient un levier de croissance inclusive et de cohésion territoriale. En priorisant les investissements structurants, le gouvernement réaffirme son engagement à placer les citoyens au cœur des politiques publiques, en garantissant un accès équitable aux ressources vitales et en stimulant les opportunités économiques locales.




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