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Fraude à l’état civil : cinq individus interpellés par la Sûreté urbaine de Dakar

  • Photo du rédacteur: Elhadji Falilou Fall
    Elhadji Falilou Fall
  • 25 sept.
  • 1 min de lecture
La Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar a procédé, le 22 septembre 2025, à l’interpellation de cinq individus impliqués dans un vaste réseau de falsification d’actes d’état civil. Les mis en cause sont poursuivis pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écriture publique, ainsi que fausses inscriptions.
La Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar a procédé, le 22 septembre 2025, à l’interpellation de cinq individus impliqués dans un vaste réseau de falsification d’actes d’état civil. Les mis en cause sont poursuivis pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écriture publique, ainsi que fausses inscriptions.

Un système parallèle de registres frauduleux

Ces arrestations font suite à une saisine de la Direction de l’Automatisation du Fichier (DAF). Selon les premiers éléments de l’enquête, deux officiers d’état civil auraient, avec la complicité de trois autres individus, mis en place un dispositif frauduleux destiné à produire de fausses déclarations de naissance.


Les fraudeurs utilisaient des registres non cotés, non paraphés, non clôturés par un juge et dépourvus d’authentification officielle, en violation flagrante des règles en vigueur. Vingt-six registres parallèles, ouverts entre 1995 et 2024 au centre d’état civil de Thiaroye-sur-Mer, ont été saisis.


Des usages multiples et préoccupants

L’exploitation de ces documents révèle l’existence d’actes frauduleux établis pour :

  • des personnes jamais déclarées à leur naissance,

  • des élèves souhaitant se présenter aux examens malgré un âge avancé,

  • des individus cherchant à rajeunir artificiellement leur état civil,

  • ou encore des personnes nées dans d’autres localités, voire à l’étranger.


Une vigilance renforcée des autorités

Les cinq mis en cause ont été placés en garde à vue et l’enquête se poursuit afin d’identifier d’éventuelles ramifications. La Police nationale rappelle son engagement constant à protéger les citoyens contre ce type de pratiques qui fragilisent l’intégrité du système d’état civil.


Elle invite par ailleurs la population à signaler toute activité suspecte en appelant le numéro vert gratuit 800 00 17 00.


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