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Gouvernement : Ousmane Sonko reprend ses fonctions à la Primature dès le 18 novembre, signe d’un retour anticipé à la stabilité gouvernementale

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    Le Patriote
  • il y a 1 jour
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Gouvernement : Ousmane Sonko reprend ses fonctions à la Primature dès le 18 novembre, signe d’un retour anticipé à la stabilité gouvernementale
Dakar, 19 novembre 2025 – Le Premier ministre Ousmane Sonko a regagné son bureau à la Primature ce mardi 18 novembre, trois jours avant la date officielle de reprise de ses fonctions fixée au 21 novembre.

Cette apparition surprise, a permis à Sonko de plonger immédiatement dans le traitement des dossiers en attente, tout en établissant un calendrier de réunions et d’entretiens, comme lors d’une journée de travail ordinaire. Ce retour inopiné intervient dans un contexte de tensions politiques récentes au sein de la coalition au pouvoir, et pourrait signaler une volonté de recentrage sur les priorités exécutives.


Un retour qui apaise les spéculations

Selon Babacar Touré, directeur de la communication de la Primature, cité par plusieurs médias, Sonko a "officiellement mis un terme à son congé" et s’est attelé aux urgences gouvernementales dès son arrivée matinale. Les activités incluaient l’examen de dossiers prioritaires – tels que les négociations budgétaires pour 2026 et les avancées sur l’Agenda Sénégal 2050 – ainsi que la planification d’auditions avec des partenaires sectoriels. Ce geste pragmatique survient à l’approche du Conseil des ministres du 19 novembre, où sa présence est attendue, potentiellement aux côtés du président Diomaye Faye, pour dissiper les rumeurs de paralysie institutionnelle.

Sur les réseaux sociaux, la nouvelle a suscité un vif intérêt : des posts sur X (ex-Twitter) saluent ce "retour triomphal" comme un gage de continuité, avec des commentaires soulignant la résilience de Sonko face aux "bruits de couloir". Des analystes politiques y voient un message clair : le Premier ministre, fort de sa popularité intacte – forgée lors des élections de 2024 et des législatives anticipées de novembre –, réaffirme son rôle pivot dans l’exécutif, sans pour autant escalader les tensions internes.


Implications pour la cohésion au sommet

Ce développement s’inscrit dans une dynamique plus large d’apaisement, après des médiations internes rapportées par des sources proches du Palais présidentiel. La brouille, centrée sur des questions de leadership au sein de la coalition, avait divisé la majorité : d’un côté, les soutiens du président Diomaye Faye plaidant pour une ouverture pragmatique ; de l’autre, les fidèles du premier ministre Ousmane Sonko défendant une ligne intransigeante sur l’éthique et la souveraineté. Un tel retour anticipé pourrait catalyser une réconciliation, évitant une "paralysie institutionnelle" qui menacerait les réformes phares.

À l’échelle nationale, ce signal de stabilité est crucial : le Sénégal, avec une croissance projetée à 7,1 % du PIB en 2025, dépend d’une gouvernance fluide pour attirer les investissements et répondre aux attentes d’une jeunesse représentant 60 % de la population. Internationalement, il renforce l’image d’un pays modèle en Afrique de l’Ouest, loin des turbulences observées chez ses voisins.

Les prochains jours seront décisifs : une communication conjointe du duo Faye-Sonko pourrait sceller cette page, recentrant l’attention sur les priorités socio-économiques. En attendant, ce mardi à la Primature incarne un retour aux fondamentaux : action et unité pour un Sénégal émergent.



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