Le Gouvernement Mobilisé pour Soulager les Sénégalais : Santé, Logements et Relance Économique au Cœur des Priorités

Une Réponse Concrète aux Défis Économiques : L’Engagement du Premier Ministre Ousmane Sonko

En dépit des difficultés économiques qui affectent le Sénégal, le gouvernement, sous l’impulsion du Premier ministre Ousmane Sonko, multiplie les initiatives pour atténuer la souffrance des citoyens et poser les bases d’une croissance inclusive. Lors de la cérémonie d’installation du Comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable (PNSS-CID), présidée ce lundi 27 octobre à la Primature, le chef du gouvernement a dressé un bilan des mesures en cours et annoncé de nouvelles avancées. "Nous sommes en train d’orienter le budget vers une prise en charge des préoccupations sociales des Sénégalais", a-t-il affirmé, soulignant un arbitrage budgétaire rigoureux inscrit dans le Plan de redressement économique.

Ce cadre stratégique, qui guide les actions du gouvernement, vise à dégager des marges budgétaires pour des secteurs vitaux.

Parmi les annonces phares : l’ouverture prochaine de mesures de baisse des prix de l’électricité, des produits pétroliers, du gaz et du gasoil, attendues dans les prochains jours. Ces dispositions, attendues par les ménages et les entreprises, illustrent la volonté de restaurer le pouvoir d’achat dans un contexte de pressions inflationnistes.

Santé et Logements Sociaux : Des Engagements Budgétisés pour l’Immédiat

Le Premier ministre a rappelé les efforts concrets en matière de santé publique, un pilier de la justice sociale. "Il y a 30 établissements de santé qui sont déjà budgétisés, et une dizaine qui doivent démarrer en 2026", a-t-il précisé, marquant ainsi une accélération des investissements dans les infrastructures sanitaires. Ces projets, financés sur fonds propres, visent à renforcer l’accès aux soins dans les zones rurales et périurbaines, répondant aux aspirations d’une population confrontée à des défis post-pandémiques persistants.

Sur le front du logement, Ousmane Sonko a dévoilé une avancée significative : "J’ai demandé la souscription d’un crédit de 20 milliards pour le financement des 30 mille logements que l’État ambitionne de construire." Cette enveloppe, dédiée aux logements sociaux, s’inscrit dans une politique ambitieuse de réduction du déficit habitat, particulièrement aigu dans les grandes agglomérations comme Dakar.

Ces mesures traduisent une priorisation des besoins immédiats des citoyens, sans attendre des ressources extérieures incertaines.

Projets Catalytiques : Priorité au Financement National pour Garantir la Continuité

Au-delà des réponses sociales immédiates, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de sécuriser les grands projets structurants. "L’État du Sénégal ne peut pas laisser ses projets catalytiques dépendre du financement extérieur", a-t-il averti, évoquant les risques de paralysie en cas de chocs exogènes, comme les fluctuations mondiales des matières premières ou les révisions des aides bilatérales. La situation d’endettement actuel du pays, exacerbée par les pratiques antérieures, a en effet refroidi les bailleurs de fonds traditionnels.

Pour contourner ces contraintes, le gouvernement privilégie une approche souverainiste: mobilisation de ressources nationales sur fonds propres, au-delà des partenariats public-privé (PPP). Les infrastructures portuaires et aéroportuaires, les agropoles – notamment celles déjà lancées dans le sud et le centre du pays –, le réseau gazier et les grands transferts d’eau sont ainsi au cœur de cette stratégie. "C’est la situation d’endettement du pays qui a fait reculer tous les bailleurs", a relevé Ousmane Sonko, appelant à une diversification des financements pour assurer la résilience des chantiers nationaux.

Soutien aux Entreprises Nationales : Un Bouclier contre la Crise

Dans un élan de solidarité économique, le chef du gouvernement a mis en lumière les mesures de sauvetage des fleurons nationaux. "Notre ambition est de sauver les entreprises nationales", a-t-il déclaré. Ainsi, 66 milliards de francs CFA ont été budgétisés pour Air Sénégal, permettant de stabiliser la compagnie aérienne nationale face à ses défis opérationnels. De même, la Société nationale d’aménagement et de réexploitation des terres du bassin arachidier (Sonacos) bénéficie d’une enveloppe de 20 milliards pour relancer ses activités agro-industrielles, vitales pour l’emploi rural.

Ces injections de capitaux publics, justifiées par un endettement qui culmine à 130 % du PIB – bien au-delà des seuils de 20 %, 35 % ou même 70 % fixés par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) –, visent à préserver des milliers d’emplois et à relancer la chaîne de valeur locale. Elles s’opposent à une gestion passée, marquée par des endettements opaques qui ont hypothéqué l’avenir du pays.

Une Vision Holistique : Création de Richesses pour une Redistribution Juste

Concluant son intervention, Ousmane Sonko a rappelé que "malgré ce contexte difficile, nous éprouvons de la compassion envers les Sénégalais sans distinction". Il a exprimé l’aspiration d’un Sénégal où "chaque Sénégalais soit épanoui là où il vit sur tous les plans", tout en tempérant : "Ce travail est un processus." Toutefois, il a martelé une vérité fondamentale : "Aucune justice sociale n’est possible sans création de richesses. Si on ne crée pas de la richesse, on ne pourra pas la redistribuer."

Critiquant les approches antérieures – "On veut redistribuer une richesse qu’on n’a pas créée" –, il a préconisé un recentrage sur la relance économique. "Notre seul problème est le problème économique", a-t-il conclu, invitant à une mobilisation collective pour surmonter l’épreuve actuelle.