Le Sénégal Relance la Finance Islamique Inclusive : le FDMI et les IMFs Scellent un Partenariat Stratégique
- Elhadji Falilou Fall

- 15 oct.
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Dakar, le 15 octobre 2025 – Une étape majeure dans la promotion de la finance islamique inclusive au Sénégal a été franchie ce mardi, avec la cérémonie de signature de conventions entre le Fonds de Développement de la Microfinance Islamique (FDMI) et plusieurs institutions de microfinance (IMFs). Présidée par le Ministre de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire, Dr Alioune Dione, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme PROMISE, soutenu financièrement par la Banque Islamique de Développement (BID).
Un nouveau départ pour la finance éthique
Dans un discours percutant, le ministre Dione a salué « un moment charnière dans la consolidation du partenariat entre le Sénégal et la BID ». Il a insisté sur le fait que cet événement n’est « pas un aboutissement, mais le point de départ opérationnel d’une vision partagée » : celle d’une finance au service de l’inclusion, de la jeunesse, des femmes et des petits producteurs.
Structuration et gouvernance renforcées
Face aux difficultés rencontrées lors des phases antérieures, le gouvernement a procédé à une refonte complète du programme PROMISE, désormais piloté par le FDMI – premier fonds de ce type en Afrique subsaharienne. Doté d’une gouvernance rigoureuse, incluant un Conseil de surveillance et un Administrateur général, le FDMI garantit une mise en œuvre transparente et efficace des ressources de la BID.
Des résultats concrets dès 2026
L’administrateur général du FDMI a annoncé des avancées significatives : le taux d’exécution des lignes de la BID, très faible en mai 2024, sera multiplié par quatre grâce aux conventions signées avec des IMFs comme TAYSIR FINANCE et AL RAHMA. L’objectif est d’absorber 50 millions de dollars d’ici fin 2026, avec un double accompagnement – financier et technique – des institutions partenaires.
Au-delà du financement : une vision transformative
Le ministre Dione a également appelé les IMFs à s’engager davantage dans l’accompagnement des Coopératives Productives Solidaires (CPS) et dans le financement de chaînes de valeur locales. « Votre succès ne se mesurera pas seulement à votre rentabilité, mais à votre impact social mesurable », a-t-il rappelé.
Une mobilisation collective pour l’avenir
Tous les acteurs – État, FDMI, IMFs et partenaires techniques – sont désormais alignés autour d’une ambition commune : faire de la finance islamique un levier de transformation économique et sociale. Comme l'a affirmé le ministre en clôture : « Je forme des vœux ardents pour le plein succès de cette initiative et pour l’impact profond qu’elle aura sur l’économie sénégalaise. »
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Source : Ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire




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