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Lutte contre le blanchiment de capitaux : le secteur du tourisme engagé dans la conformité

  • Photo du rédacteur: Elhadji Falilou Fall
    Elhadji Falilou Fall
  • 3 oct.
  • 2 min de lecture
Un atelier de sensibilisation et d’échanges consacré à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FP) s’est tenu à Dakar, à l’initiative du ministère de la Culture et du Tourisme à travers la Direction de la Réglementation Touristique (DRT), en partenariat avec la Cellule nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).
Un atelier de sensibilisation et d’échanges consacré à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FP) s’est tenu à Dakar, à l’initiative du ministère de la Culture et du Tourisme à travers la Direction de la Réglementation Touristique (DRT), en partenariat avec la Cellule nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).

Cette rencontre, qui a réuni de nombreux acteurs du secteur touristique, visait à renforcer la prise de conscience et à offrir un cadre de dialogue autour des obligations légales et des standards internationaux en matière de lutte contre les flux financiers illicites.


Le tourisme, secteur vulnérable mais stratégique

En ouvrant les travaux, les organisateurs ont rappelé que le secteur du tourisme, par son dynamisme et son exposition aux transactions internationales, demeure particulièrement vulnérable aux risques de blanchiment et de financement illicite. Hôtels, agences de voyage, structures de loisirs ou plateformes numériques peuvent être utilisés comme relais financiers occultes s’ils ne disposent pas de mécanismes de surveillance adéquats.


Une conformité aux standards internationaux

L’atelier a permis de mettre en lumière les obligations qui incombent aux opérateurs touristiques : vigilance renforcée sur les clients et partenaires, traçabilité des flux financiers, obligation de déclaration auprès de la CENTIF en cas de soupçon, et adoption de procédures internes de conformité. Ces mesures, selon les experts présents, sont indispensables pour préserver la crédibilité du secteur sénégalais et protéger l’économie nationale contre les pratiques illicites.


L’État veut montrer l’exemple

Pour les autorités, cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une politique de gouvernance responsable, en ligne avec les exigences du Groupe d’action financière (GAFI) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Elle répond également à l’Agenda national de Transformation, qui place la transparence et la sécurisation de l’économie parmi les priorités stratégiques.


Une mobilisation des acteurs privés

Les participants issus du secteur privé ont salué cette initiative, tout en appelant à un accompagnement accru en matière de formation et de diffusion d’outils pratiques. Ils ont souligné que la conformité ne doit pas être perçue comme une contrainte supplémentaire, mais comme une opportunité de renforcer la confiance des investisseurs, des partenaires étrangers et des touristes.


Vers un secteur touristique plus résilient et transparent

Au terme des échanges, un consensus s’est dégagé sur la nécessité d’une synergie d’action entre pouvoirs publics, institutions de régulation et opérateurs privés, afin de bâtir un environnement touristique plus sûr, conforme aux standards internationaux, et contribuant durablement au développement économique du Sénégal.


Cet atelier marque une étape importante vers l’instauration d’une culture de conformité et la consolidation de la résilience du secteur touristique face aux menaces liées au blanchiment et au financement du terrorisme.



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