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Perspectives économiques 2025-2026 : l'Afrique subsaharienne résiste, mais des défis persistent

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    Le Patriote
  • 16 oct.
  • 2 min de lecture

Selon le FMI, la croissance régionale devrait se maintenir à 4,1 % en 2025 avant de progresser à 4,4 % en 2026, malgré un environnement mondial difficile


Dakar, le 16 octobre 2025 – Malgré un contexte international marqué par la fluctuation des prix des matières premières, un resserrement des conditions de financement et un affaiblissement des échanges commerciaux, l’Afrique subsaharienne affiche une résilience économique notable. Selon les dernières prévisions du Fonds Monétaire International (FMI) publiées en octobre 2025, la croissance de la région devrait se maintenir à 4,1 % en 2025, avant d’enregistrer un léger rebond à 4,4 % en 2026.


Une reprise progressive, mais inégale

Cette tendance positive masque toutefois de fortes disparités entre les pays. Certaines économies affichent des performances robustes, tirées par des réformes structurelles et une stabilisation macroéconomique. Le Sénégal, par exemple, confirme sa dynamique avec une croissance projetée à 6,0 % en 2025, après 6,4 % en 2024. La Côte d’Ivoire (6,4 %) et le Bénin (7,0 %) font également figure de moteurs régionaux.

À l’inverse, d’autres pays comme le Botswana (-0,9 %) et la Guinée équatoriale (-1,6 %) devraient encore afficher une croissance négative en 2025, soulignant la fragilité de certaines économies dépendantes des ressources naturelles.


Des vulnérabilités persistantes

Le FMI met en garde contre une multiplicité de facteurs de vulnérabilité – monétaires, financiers, budgétaires et extérieurs – qui pourraient peser sur les perspectives. « Cette résilience ne saurait être tenue pour acquise », souligne l’institution, relevant que les risques restent orientés à la baisse.


Parmi les défis majeurs identifiés :

  • La détérioration des termes de l’échange pour les pays exportateurs de produits de base

  • Le resserrement des conditions de financement extérieur

  • La faiblesse de la mobilisation des recettes intérieures dans plusieurs États


Des réformes indispensables pour une croissance durable

Pour renforcer la stabilité macroéconomique et financer les besoins de développement, le FMI insiste sur l’importance de :

  • L’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales

  • Une gestion renforcée de la dette publique

  • La poursuite des réformes structurelles pour diversifier les économies


Quelques performances notables :

  • Guinée : +7,2 % en 2025, puis accélération à +10,5 % en 2026

  • Rwanda : +7,1 % en 2025

  • Éthiopie : +7,2 % en 2025


Perspectives : une croissance sous condition

Si la région démontre sa capacité à résister aux chocs externes, son avenir économique dépendra largement de sa capacité à consolider ses fondamentaux macroéconomiques et à accélérer l’intégration régionale. La prochaine édition des Perspectives économiques régionales du FMI, attendue début 2026, apportera un éclairage crucial sur l’évolution de ces tendances.


Bénin 7,0% Botswana -0,9% Côte d'Ivoire 6,4% RD Congo 5,3% Éthiopie 7,2% Ghana 4,0% Kenya 4,8% Nigéria 3,9% Sénégal 6,0% Afrique du Sud 1,1% Tanzanie 6,0% Ouganda 6,4% Zambie 5,8% Zimbabwe 6,0%


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