Gendarmerie Nationale : Démantèlement d'un Réseau d'Escroquerie et de Trafic de Migrants à Dakar et Kaolack

Dakar, le 22 octobre 2025 – La Gendarmerie nationale a mené une série d'opérations ciblées à Dakar et à Kaolack, conduisant à la démantèlement d'un réseau actif dans l'escroquerie et le trafic de migrants. L'enquête, ouverte suite à la plainte d'un ressortissant étranger, a mis en lumière les méthodes frauduleuses de l'entreprise internationale « QNET », accusée d'arnaques financières et de complicité dans des filières d'émigration clandestine.

Une enquête déclenchée par une plainte

L'opération a été lancée après la dénonciation formelle d'une victime étrangère, ayant signalé avoir été escroquée par des membres se réclamant de la société « QNET ». La Section de Recherches de la Gendarmerie a rapidement identifié plusieurs suspects impliqués dans des pratiques similaires à Dakar et dans la région de Kaolack.

Escroquerie et trafic de migrants : un double délit

Les investigations ont révélé que le réseau utilisait le nom de « QNET » pour promettre à ses victimes des opportunités d’investissement lucratif ou des offres d’emploi à l’étranger. En réalité, il s’agissait d’un système organisé visant à extorquer des fonds et à faciliter l’émigration illégale via des filières non autorisées.

Interpellations et saisies

Plusieurs interpellations ont eu lieu simultanément dans les deux villes, et des documents, appareils électroniques et sommes d’argent ont été saisis. La Gendarmerie nationale a affirmé que les enquêtes se poursuivaient pour identifier d’éventuels complices et comprendre l’étendue du réseau.

Mobilisation contre la cybercriminalité et les trafics illicites

Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité et le trafic de migrants. Les autorités rappellent à cette occasion l’importance de la vigilance face aux offres « trop belles pour être vraies » et encouragent les personnes victimes ou témoins de telles pratiques à se manifester.

Vers une collaboration internationale ?

Des vérifications sont en cours pour déterminer si le réseau opérait en lien avec des entités à l’étranger. La Gendarmerie nationale n’exclut pas, le cas échéant, une coopération avec les polices des pays concernés.